Gènes et comportement social ( Partie II )


Lundi 23 mars 2009

Le deuxième vecteur est le trajet inverse : des signaux d’origine sociale peuvent aussi induire des modifications épigénétiques durables. Ces modifications sont le plus souvent des méthylations ; la cytosine, l’une des quatre bases du code génétique peut fixer le radical méthyle (-CH3) dans ce cas, l’expression du gène va être influencée par la méthylation. Ainsi la méthylation de la région promotrice des gènes récepteurs des œstrogènes accroît la régulation de l’expression de ces gènes dans l’hypothalamus.
Ceci a été mis en évidence chez le rat. Les femelles qui s’occupent avec soin de leurs petits, rendent ceux-ci moins sensibles aux « stress » et leurs filles seront plus attentives à leurs petits. Au contraire, les femelles peu maternelles ont des petits plus sensibles aux « stress » et des filles à leur tour peu maternelles. Ce comportement se transmet de génération en génération.
 

Ainsi une expérience sociale peut induire une variété de changements dans l’expression des gènes du cerveau.




Lire tout le texte:




Les questions environnementales vous intéressent-elles ? Vous pouvez enrichir vos connaissances et acquérir une vision globale de ces problèmes en lisant mon dernier livre : « Environnement, l’Hypothèque Démographique ».



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire