Il existe déjà des différences importantes entre la piste suivie par l’animal et le sentier emprunté par l’homme en ce qui concerne l’agressivité de ces chemins vis-à-vis de l’environnement.
La piste suivie par l’animal est directe, elle ne contourne les obstacles que s’ils sont trop difficiles à franchir. L’animal ne s’économise pas lorsqu’il doit gravir une pente il va tout droit. Il n’aménage pas non plus sa piste, il n’a pas de mains ni d’outils pour le faire, son action sur l’environnement est ainsi négligeable. Il s’agit uniquement pour lui d’aller de son gîte à son lieu de recherche de nourriture.
La piste suivie par l’animal est directe, elle ne contourne les obstacles que s’ils sont trop difficiles à franchir. L’animal ne s’économise pas lorsqu’il doit gravir une pente il va tout droit. Il n’aménage pas non plus sa piste, il n’a pas de mains ni d’outils pour le faire, son action sur l’environnement est ainsi négligeable. Il s’agit uniquement pour lui d’aller de son gîte à son lieu de recherche de nourriture.
Le sentier créé par l’homme est beaucoup plus complexe. Il est capable, par des artifices matériels, de franchir des obstacles difficiles : escaliers taillés dans la roche, passerelles sur des rivières. Il économise sa peine en suivant les courbes de niveau. Il évite les accidents : garde-fous pour empêcher de tomber, jalons pour ne pas se perdre.
Les sentiers de découverte, créés dans des zones naturelles, sont les plus absurdes, ils drainent des foules importantes dans des lieux où la quiétude existait encore, ils stressent les populations sauvages, ils favorisent les prélèvements ou les destructions de plantes. Ils imposent la présence de l’homme là où elle ne se justifie pas.
Les questions environnementales vous intéressent-elles ? Vous pouvez enrichir vos connaissances et acquérir une vision globale de ces problèmes en lisant mon dernier livre : « Environnement, l’Hypothèque Démographique ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire