Jeudi 7 juin 2012
Vous échouez dans la culture de vos fleurs ou de votre jardin ? Je vais, cette fois-ci, abandonner mes billets scientifiques et tenter de vous venir en aide.
J’ai déjà dit dans le billet du 6 avril dernier que, pour vivre, les êtres vivants avaient besoin de trois choses : de l’énergie, de l’eau et des nutriments ; examinez scrupuleusement si chacun de ces trois besoins ont été donnés à votre culture et vous découvrirez vite l’origine de vos échecs.
L’énergie est fournie à
la plante par la photosynthèse au cours de laquelle le rayonnement solaire
(énergie lumineuse) va permettre dans les chloroplastes foliaires la synthèse
de sucres (énergie chimique) qui seront « brûlés » par la plante pour
réaliser son métabolisme. Les besoins des plantes en lumière sont
variables ; certaines sont très exigeantes et ont besoin d’une exposition
directe aux rayonnements solaires, d’autres s’accommodent d’une semi-pénombre
notamment les plantes de sous bois. Une plante insuffisamment éclairée
s’étiole : ses tiges sont grêles ses feuilles sont pauvres en
chlorophylle. Une plante de pénombre placée directement au soleil risque des
brulures et a une faible croissance. Sachez que dans un appartement éclairé
artificiellement, l’intensité lumineuse est voisine de 1000 lux, en plein
soleil celle-ci peut atteindre 50 000 lux. Vos plantes d’appartement sont
souvent sous éclairées ; il peut en être de même dans un jardin entouré de
bâtiments, certaines espèces cultivées y auront de faibles rendements car insuffisamment
éclairées.
L’eau est prélevée dans le sol par les racines et s’évapore au niveau des feuilles par les stomates. Si l’on excepte les deux extrêmes : les plantes adaptées à l’aridité (crassulacées et plantes grasses) et les plantes aquatiques dont le système racinaire est continuellement immergé, celles que nous cultivons ont un système racinaire qui ne supporte ni le manque d’eau prolongé ni l’immersion permanente. Le manque d’eau entraîne d’abord la fermeture des stomates puis le flétrissement ; ce dernier traduit une perte de turgescence des tissus aériens par déshydratation. Un début de flétrissement est signe d’un manque d’eau qu’il faut rapidement corriger. A l’inverse, les plantes que nous cultivons ne supportent pas la présence permanente d’eau libre autour de leurs racines car les racines respirent et ont donc besoin d’oxygène, privées longuement d’oxygène elles s’asphyxient et meurent. Finalement arroser une plante nécessite du doigté : apporter trop d’eau ou pas assez lui est néfaste.
Les nutriments sont les éléments minéraux nécessaires à la plante pour assurer son maintien et sa croissance. Ce sont : l’azote, le phosphore, le potassium, le calcium, le magnésium et le fer. La plante trouve ces éléments en solution dans l’eau du sol sous forme d’ions (les sels minéraux s’ionisent dans l’eau, ainsi le nitrate de potassium NO3K donne un ion nitrate NO3 chargé négativement et un ion potassium K chargé positivement ; les engrais chimiques ne sont en fait que des sels minéraux qui s’ioniseront dans l’eau du sol). Un sol peut-être plus ou moins riche en chacun de ces éléments ; si l’un d’entre eux est en quantité insuffisante il va être limitant pour la croissance de la plante d’où l’idée de corriger ces insuffisances par des fumures. Dans un sol naturel, celui de votre jardin par exemple, les sels minéraux nécessaires à l’alimentation de vos plantes existent déjà, mais en quantités variables, la correction par des fumures n’est pas obligatoire dès lors que l’on se satisfait de rendements raisonnables. On pourra se contenter d’apports d’engrais à azote organique (fumier, compost). L’azote organique, minéralisé lentement par les bactéries du sol, donnera des ions ammonium et des ions nitrate directement absorbables par les racines. Pour les plantes cultivées en pots, la situation est différente, les nutriments du sol sont rapidement utilisés et vous ne pourrez obtenir de bons résultats qu’en apportant, avec les arrosages, des solutions d’engrais chimiques que vous trouverez dans le commerce et qui contiennent tous les nutriments nécessaires à la plante.
L’eau est prélevée dans le sol par les racines et s’évapore au niveau des feuilles par les stomates. Si l’on excepte les deux extrêmes : les plantes adaptées à l’aridité (crassulacées et plantes grasses) et les plantes aquatiques dont le système racinaire est continuellement immergé, celles que nous cultivons ont un système racinaire qui ne supporte ni le manque d’eau prolongé ni l’immersion permanente. Le manque d’eau entraîne d’abord la fermeture des stomates puis le flétrissement ; ce dernier traduit une perte de turgescence des tissus aériens par déshydratation. Un début de flétrissement est signe d’un manque d’eau qu’il faut rapidement corriger. A l’inverse, les plantes que nous cultivons ne supportent pas la présence permanente d’eau libre autour de leurs racines car les racines respirent et ont donc besoin d’oxygène, privées longuement d’oxygène elles s’asphyxient et meurent. Finalement arroser une plante nécessite du doigté : apporter trop d’eau ou pas assez lui est néfaste.
Les nutriments sont les éléments minéraux nécessaires à la plante pour assurer son maintien et sa croissance. Ce sont : l’azote, le phosphore, le potassium, le calcium, le magnésium et le fer. La plante trouve ces éléments en solution dans l’eau du sol sous forme d’ions (les sels minéraux s’ionisent dans l’eau, ainsi le nitrate de potassium NO3K donne un ion nitrate NO3 chargé négativement et un ion potassium K chargé positivement ; les engrais chimiques ne sont en fait que des sels minéraux qui s’ioniseront dans l’eau du sol). Un sol peut-être plus ou moins riche en chacun de ces éléments ; si l’un d’entre eux est en quantité insuffisante il va être limitant pour la croissance de la plante d’où l’idée de corriger ces insuffisances par des fumures. Dans un sol naturel, celui de votre jardin par exemple, les sels minéraux nécessaires à l’alimentation de vos plantes existent déjà, mais en quantités variables, la correction par des fumures n’est pas obligatoire dès lors que l’on se satisfait de rendements raisonnables. On pourra se contenter d’apports d’engrais à azote organique (fumier, compost). L’azote organique, minéralisé lentement par les bactéries du sol, donnera des ions ammonium et des ions nitrate directement absorbables par les racines. Pour les plantes cultivées en pots, la situation est différente, les nutriments du sol sont rapidement utilisés et vous ne pourrez obtenir de bons résultats qu’en apportant, avec les arrosages, des solutions d’engrais chimiques que vous trouverez dans le commerce et qui contiennent tous les nutriments nécessaires à la plante.
Les questions environnementales vous intéressent-elles ? Vous pouvez enrichir vos connaissances et acquérir une vision globale de ces problèmes en lisant mon dernier livre : « Environnement, l’Hypothèque Démographique ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire