Lundi 26 octobre 2009
A mesure que l’homme domine le milieu qui l’entoure, il dispose de temps libre et comme il a un besoin inextinguible d’activité physique ou mentale, il invente des passe-temps. Ces passe-temps contribuent eux aussi à la dégradation du milieu naturel, je vais le montrer par quelques exemples.
Dérivant d’activités de survie de l’homme primitif, la chasse et la pêche restent des passe-temps très prisés encore. Ils ont cependant entraîné peu à peu l’appauvrissement de la faune de nos rivières et de nos espaces naturels. Les espèces les plus appréciées pour leur qualité gustative ont disparu. On ne pêche ou ne chasse plus que leurs produits d’élevage, lorsque cet élevage est possible.
La pratique des activités physiques, par lesquelles l’être humain dépense son énergie excédentaire depuis qu’il n’est plus contraint à une vie d’errance pour rechercher sa nourriture ou que les machines suppléent à son activité manuelle, a nécessité la construction de stades, de gymnases, de pistes, de terrains de jeux qui réduisent tout autant l’espace naturel.
Les activités intellectuelles ont besoin, elles aussi, d’enceintes bâties : salles de spectacle, cinémas, théâtres, opéras, qui accroissent encore l’emprise urbaine. Elles sont source de pollution du fait de la mise à l’écart, par obsolescence rapide, des matériels qu’elles utilisent : télévisions, radios, caméras, magnétoscopes, livres, etc.
Nous prenons de plus en plus de place sur notre planète, même pour des besoins futiles.
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