Lundi 6 octobre 2008
Une centrale à eau pressurisée de 900 mégawatts, consomme une tonne d’uranium enrichi par an environ (pour cela, cependant, il a fallu lui fournir 20 tonnes d’uranium enrichi qui se retrouve appauvri en fin de cycle). La fission de cette tonne de matière fissile libère autant de chaleur que deux millions de tonnes de pétrole.
S’il fallait compenser la centrale nucléaire par des éoliennes, sachant qu’une éolienne de dimension moyenne a une puissance de 1,5 mégawatt, il faudrait 600 éoliennes pour avoir la même puissance installée. Cela signifie seulement que lorsque toutes ces éoliennes tourneraient, c'est-à-dire lorsqu’il y a du vent, elles produiraient la même quantité d’électricité que la centrale.
En ce qui concerne l’énergie solaire, la terre reçoit, en moyenne 0,1 kilowatt de cette énergie par m2. En supposant que le capteur (cellule photovoltaïque) transforme toute cette énergie en électricité (rendement égal à 1 ce qui est loin d’être le cas), il faudrait 10 000 m2 (1ha) de capteur pour disposer d’une puissance installée de 1 mégawatt et donc 900 x 10 000 m2 = 9 000 000 m2 (ou 900 hectares ou 9 km2) de capteurs pour égaler la puissance de la centrale.
Ces chiffres nous montrent les difficultés qu’il y aurait pour faire face à la demande énergétique actuelle par les seules énergies renouvelables.
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2 commentaires:
2,63 % est la partie de la surface totale du territoire en France métropolitaine qu’il faudrait couvrir en panneaux PV pour produire toutes les énergies consommées. http://www.colin.lu/blog/L_energie_solaire_est_surabondante.html
9km2, ça ne me paraît pas énorme...Voyons...3kms sur 3kms...Quant on pense à l'occupation d'une centrale et surtout de sa zone de sûreté, on est peu ou prou dans les mêmes chiffres.
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