Lundi 25 septembre 2006
Il faut remonter très loin dans le temps puis le redescendre, en suivant la pérégrination de l’homme, pour se rendre compte qu’il n’est un être culturel que depuis peu.
Apparu il y a 100 000 ans environ, Homo sapiens est, comme toute autre espèce vivante, soumis à la sélection naturelle dans toute sa rudesse.
Sa nourriture est aléatoire : chasseur-cueilleur, il doit au jour le jour trouver son alimentation dans le milieu qui l’entoure. Il se déplace lorsque les ressources de son environnement sont épuisées. Pour se protéger des éléments climatiques il n’a que les abris naturels : corniches rocheuses, grottes. Il ne sait pas se débarrasser de ses parasites externes ou internes. Il lutte avec difficulté contre ses prédateurs (c’est peut-être là que se manifestent les prémices de sa supériorité future : il sait, de ses propres mains, fabriquer des outils et des armes rudimentaires à partir de fragments de roche).
Sa population est en équilibre avec les ressources du milieu naturel. Elle s’accroit très peu sinon par migration vers de nouveaux espaces.Cette période Darwinienne durera jusqu’au néolithique dont les débuts sont estimés à 10 000 ans.
Nous parlerons la prochaine fois de la révolution du néolithique.
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